LE SACRE DU DIFFORME HALLOWEEN MMXXV

Série photo baroque mêlant clair-obscur, textures organiques et esthétique occulte. Inspirée par le folklore d’Halloween et les racines païennes de Samhain, cette exploration photographique sublime la beauté du difforme.

Beauté baroque, difformité organique, lumière sculptée.

Pour cette édition 2025, la réflexion s’est orientée vers une expérimentation photographique autour de la texture. Celle qui est organique et charnelle, qui évoque les racines du folklore d’Halloween et de Samhain.
Un retour à la terre, à la chair, à ce que la lumière déterre autant qu’elle révèle.

Entre paganisme et mystique lovecraftienne, cette série explore l’étrange, l’indicible, l’occulte.
Chaque forme y devient une apparition : un vestige des anciens rituels, un écho des peurs ancestrales, une célébration du chaos fertile.

C’est une quête de textures et de présences, où la photographie quitte le réel pour convoquer le sacré baroque du monstrueux.

Une exploration de la matière, teintée de vanité et de peurs ancestrales.

// LE SACRE DU DIFFORME : Rituel photographique baroque du clair-obscur

Sous la lumière, les courges se tordent, s’étirent, se confessent.
Leur peau craque comme un vernis ancien; leurs formes hésitent entre le corps et la relique.
Elles deviennent masques et silhouettes.

La lumière fouille leur chair comme on exhume une mémoire oubliée.
Chaque texture devient une prière païenne, un écho d’Halloween et de Samhain,
Là où la terre s’ouvre et murmure ses secrets anciens.


Ces créatures d’automne ne séduisent pas, elles invoquent.
Elles rappellent que le vivant n’a jamais été symétrique, ni complaisant.
Il se tisse dans l’étrange, l’indicible, l’occulte.


Dans le clair-obscur, le grotesque retrouve son trône.
Le baroque se mêle à la pourriture, l’or à la terre, la chair au minéral.
Chaque silhouette devient un petit temple de contradictions : beauté blessée, humilité sculptée, mystère fertile.

Ce n’est pas une nature morte.
C’est un rituel de lumière, une offrande au difforme,
Là où le sacré s’enracine dans la matière.

Série photographique Halloween MMXXV – Eyedoll, octobre 2025